Pourquoi les devs fullstack sont devenus les couteaux suisses de la tech ?

Pourquoi les devs fullstack sont devenus les couteaux suisses de la tech ?

 

Y a dix ans, un développeur backend faisait du backend, un frontend faisait du frontend, et tout le monde vivait en paix. Aujourd’hui ? On veut un seul dev qui fait tout, qui comprend tout, et qui livre pour hier. Bienvenue dans le monde du développeur fullstack, ce profil devenu indispensable dans la tech… surtout quand t’as pas les moyens d’embaucher 4 personnes. 

🧰 Un seul profil pour les gouverner tous 

Le fullstack, c’est un peu le mouton à cinq pattes. Il code le frontend, gère les routes backend, connaît les bases de données, fait deux-trois lignes de Docker si besoin, et parfois, il touche même un peu au design parce que « t’as fait du CSS non ? ». Ce type de profil, les startups en raffolent. Pourquoi ? Parce que c’est simple, rapide et rentable. Un dev qui peut tout faire, c’est un projet qui avance, même avec un budget serré. 

📚 La formation accélérée à l’honneur 

Avec l’explosion des bootcamps et formations en ligne, le fullstack est devenu un objectif standard. « Apprends React, Node.js, MongoDB et Docker en 6 mois » — c’est alléchant sur le papier. Et ça attire plein de jeunes en Algérie, surtout ceux qui veulent vite se placer sur le marché, que ce soit en freelance ou en startup. On veut du concret, des projets, et vite. 

😓 Mais à force de tout faire… on finit par saturer 

Être fullstack, c’est aussi être sous pression. On attend de toi que tu comprennes tout, que tu débugs tout, que tu avances vite et que tu sois dispo pour chaque ticket. Tu peux vite devenir celui ou celle qu’on appelle à chaque souci technique, même si c’est pas censé être ton job. Et le problème, c’est qu’à force de faire de tout, tu maîtrises rien à 100%, et tu risques de t’épuiser. 

🎯 Un choix ou une contrainte ? 

Y a deux écoles. Ceux qui choisissent d’être fullstack parce qu’ils aiment comprendre le tout, toucher à tout, être autonome. Et ceux qui le deviennent par contrainte, parce qu’il n’y a pas d’équipe autour, pas de budget, pas le choix. Dans les deux cas, ça reste un rôle central mais pas toujours reconnu à sa juste valeur. 

Ajouté par: Chakib Bouaguel le ١٣ أبريل ٢٠٢٥

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